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dimanche 9 mars 2014

K VS E


Il est des jours ou juste tu pleures
Tes larmes,
Petites,
Chaudes.
Ta haine du bonheur
Ton bonheur de la haine.
Celle la même que tu déteste.
Comment te dire que je t'aime mais que je te hais.
Je te hais d'être cet être inconsolable,
insolvable à ma vie,
imbuvable par trop de gentillesse,
pas assez imparfait
malgré toutes ces imparfaititudes.
L'amour sans haine et sans folie c'est surement que de la politesse.
Je ne suis pas polie.
Pardon.
Je te la laisse, cette femme, jeune.. et saine...et improbable.
Je ne suis surement que l inspiration souterraine de tes antres.
Et le mal être de tes tripes.
Des miennes, aussi; Surtout.
La peur d 'affronter mon propre miroir.
D'affronter le tiens.
D'être la femme heureuse qui se doit de l'être par tant de manières instables.....
Et de n'être que finalement la femme qui fuit. Par amour.

samedi 7 septembre 2013

Les bribes pas finies et pas corrigées c'est bien aussi.

« C est bien d être différent Clo, sinon on s'fait chier »
Mais tais toi... On se fait chier d une manière ou d une autre. Et on s'fait chier tout les deux pasqu'on ose pas marcher dans la merde de l autre. Mais on s'aime. C'est con hein.

On me catalogue de punk quand je vrille et sûrement pasque j'explose vite.
On me catalogue d'intello parce que j ai lu quelques livres .
On me catalogue de gitane parce que j ai travaillé la route et monté quelques chapiteaux.
On me catalogue de clodo pasque j ai tapé la manche.
Et finalement on me dit que j ai pas eu une enfance commune.

Non en effet. Et ce n est pas un rêve . Ça l aurait été si j'avais été un peu plus grande.
J'ai eu une éducation correcte, une droiture au travers de quelques excès underground. Mais je crois que la rue, la haine, les gens, t’éduquent a une autre perte, une autre peur... Le tout mélangé, t 'avance a taton et tu te suffit a tes discussions intérieures.

T’essaie de composer avec ça.
Tu cherche ta normalité.
Suis je normale ?

Les gens sont trop propres ? Non, c est moi qui suis sale. Non eux. Je sais plus.

vendredi 26 juillet 2013

Tong

Nous n 'aurons jamais de képi. Même pas d'capot.
Mais sans capote, toi, petit futur, sûrement, et espéré chose, tu ne pourrais exister. Alors un jour, avec ton futur sûrement et espéré père, celui que je marie à mon âme par mes maux, nous irons niquer sur le capot sans capote et tu décapotera ainsi de nos antres respectives, et d' un amour que même Shakespeare n 'aurait su imaginer, ni même mon maître, C.bukowski. Je te lègue donc, là, ce qui découle de mes veines, jusqu'à tes délicates "muses si fragiles » le fond de notre bagage"...."

jeudi 14 février 2013

Gemini


Un temps nouveau.
Quelques derniers mois d'errances...
J'ai l'impression que ce sont les derniers et c est bien ce qui m effraie.
Mes premiers et derniers mois d errances sans même avoir pris mon train pour l'ailleurs.
Mes moi, mes mois et mes émois en constante discussion avec moi.
Un fond de cuve avec un arrière goût de champagne.
Comme si tout était réglé par la fuite comme un « resto basket ».
Tout est à peu près la même chose.
Juste une vue qui change. Une cathédrale bien présente, bien pesante, aussi pressante qu une envie d’évacuer sa sainte pisse.
Tout ça pour un plus propre bien-a-soi , mais si lointain.
Huit mois d'instances.
Les avantages et uniquement ça.
En se rendant compte qu'en donnant peu on devait peu.
Que cela ne laissait point de place à la part infernale de son antre.
Parce-que de toute façon...
Autant laisser tout au rien. Ou rien au tout.




-  « Mais t aurais voulu quoi ? »
-  « Quoi, quoi, quoi,
je sais pas moi, bordel.
T as vu ta gueule déjà, tu crois que j ai envie de voir une gueule pareille me poser des questions aussi.. aussi... »
-  « Aussi quoi ? Non mais tu t entends ?
T'es une flipette, que veux tu que je te dise.
Tu fais la belle mais t'es petite, comme un bouquet qui se fane. T 'es fanée. Ouais. »
- « Ouais, bravo les belles paroles, on s'en reparle autour de ton prochain chef d'œuvre. Gauche caviar va. »
-  « Tu peux parler. T aurais le fric et le confort tu serais pareille. »
-  « J't'emmerde. »
- « Ce que tu sais faire de mieux oui. »
- « Putain mais quelles feuilles de merde.. »
- « De quoi ? »
-  « Mais ces feuilles là ! Elles collent pas. Bref c'est pas le propos, et avant que tu ne te décide à me prendre la tête sur des conneries je voulais te parler. »
-  « Je t'écoutes alors. »
- « Ouais mais non. En fait je vais te l’écrire. »
- « Un paradoxe à toi toute seule... mais bon.. je cesse là mes taquineries va.. »
- « Tu fais bien. Fermes là aussi deux minutes ce serait pas mal. »
- « Deux minutes ? »
- « Putain.... t'es un enfer... »
- « Je suis toi après tout.... »
- « Certes. »


E.E

lundi 2 juillet 2012

Legguy 28

Je regarde mes jambes nues, là, adossées, accoudées, accrochées, à la vie…
Blanches, si blanches…
Après une étreinte, forte… dois-je préciser ?
Amoureuse oui, l’étreinte…
J’ose encore l’espérer du haut de ces pauvres jours
Passés à se chercher
A se perdre dans les non-dits de l’autre
Si tôt aimé
Si tôt fuit
Par peur
De ce dont je rêve.
J’ose encore espérer, l’amour,
Son amour
Que j’attends,
Comme une goutte pendue à la lèvre,
Et cette peur,
A contrario,
De lui donner trop
De moi
Cette peur,
D’aimer en me trompant encore,
Parce-qu’il s’agit de cela
En amour,
De se tromper et de recommencer,
Jusqu’à trouver…
Et puis,
Et puis c’est comme le « mais » tant repoussé…
Et puis j’ai 28 ans, ce soir, ce matin,
Et c’est mon premier texte depuis presque une année.
Ça vaut ce que ça vaut,
Ça sent aussi la Gold Strike.
Merci.

E.E

mardi 10 janvier 2012

Contradictions cérébrales

« J’arrive plus, j’arrive plus !!! J’arrive plus…… » Et elle pleurait, elle pleurait…..
J’arrive plus à cracher mon venin, c’est ce qu’elle disait. « J’arrive plus… »
D’une telle désolation, qu’en effet on croyait voir se dérouler la cérémonie de ce qu’elle fut
En cette si petite vie.
Si courte au final
Mais pas tant que ça.
Il parait que c’est ça le spleen
Une mauvaise discussion, de l’alcool, un pont et tout bascule….
Tout bascule dans une chambre stérile, attaché, le moindre mal pendu à ses dents.
-Gardes le rythmes, je n’ai pas fini.-
-Elle corrigera demain, mais tu vois c’est ça.-
« Non, je n’ai pas envie de crever, mais quand les gens me dégoutent, je ne rêve que de ça.
Il parait que je suis contradictoire. »
-Qu’est ce qui n’est pas contradictoire dans « notre » monde ?-
« Je suis contradictoire parce que je sais marcher droit.
Je sais, ça veut pas dire que j’ai envie.
Des petits mots dans un bol
Pour donner une consigne
Ça ne me fait même plus l’effet escompté
Même pas le vin rouge, même pas le blues, rien
Je suis passée ou ?
Des phrases courtes et à la ligne.
Bravo le spleen.
Peut-être qu’écrire du vent c’est écrire au final.

mercredi 21 décembre 2011

Achytripes and Anny

Achytripes avait dit, qu’Anny devait accepter des non- choses.

On ne changera pas le fond mais la forme.

T’es marrant toi, avait-elle pensé

« Mais, Achy, ce n’est pas assez concret, c’est bien joli et très facile à dire, surement, mais, enfin, j’veux dire, t’as pas tout simplement la clé ? »

« C’est pas mon boulot là, Anny… »

« Ah bon… »

Lorsqu’Anny a rencontré Achytripes, c’était lors d’un de ces lendemains difficiles, devant lesquels elle n’arrivait plus à faire face. Se regarder dans un miroir la dégoutait tout simplement. Elle se maudissait et se trouvait si laide de l’intérieur qu’elle percevait cette méchanceté faciale que l’on retrouve chez certaines personnes âgées qui vieillissent mal….

Maudit reflet…

Par mal être, par haine envers elle et contre ce qu’elle devenait… Loin d’elle l’envie d’être comme l’autre.
AVEC CETTE PEUR AU VENTRE QUE CE SOIT GENETIQUE.

Cela dit de peur de mettre en couple son péril, elle décidât de se réveiller un peu. De s’activer. Urgemment. Aucune n’envie de le perdre, lui, non plus.

Parce-qu’au fond Achy servait juste de lien entre son conscient et son inconscient. Un lien, ou un liant, rien d’autre…

Rien de plus. Il était difficile pour Anny de croire qu’un jour elle en viendrait à bout. D’autant plus qu’elle savait pertinemment qu’Achy ne serait pas là éternellement.

La clef… l’urgence de cette clef…

C’est dans ces moments-là, comme pour essayer de dédramatiser ce chemin de vie qu’elle se disait qu’elle aurait mieux fait de faire un C.A.P de serrurier, cela lui aurait facilité la tâche.

Noire ironie

Elle se trouvait cette gueule erronée, sale et pale. Vide de vie et d’amour. Vide d’elle-même, pleine de honte, terriblement torturée de l’intérieur. Presque vérolée.

Une gueule pleine de faille. Comme une jambe pleine de poils. Qui piquent.

« Putain Achy, tu m’emmerde…. » Pensait-elle la larme-à-l ’œil….

Un matin de ces lendemain difficiles, elle se réveilla en sueur d’une nuitée difficile faite de rêves lourds et usants, trempée, surtout dans le bas de son dos et entre ses seins ; elle s’essuyait alors avec un bout de la couette, se leva péniblement, fila dans la salle de bain dire bonjour à sa laide facette de ces jours honteux, et fut prise d’une terrible frayeur

« Achy !!!!!!!!!!!! Merde, Achy !!!!!!!! nooon, Achyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy … » hurla-t-elle au désespoir, sanglotant déjà, se sentant abandonnée, encore…

Après quelques minutes de profonds pleurs, elle se leva pour ramasser les débris de ce qu’il restait d’Achy, tel un robot sous antidépresseur, mécaniquement, tremblante encore, elle sorti un sac poubelle d’en dessous de l’évier, et mis délicatement les restes de celui-ci a l’intérieur. La larme-à-l’œil toujours.

Lorsqu’elle releva la tête pour regarder ce qui n’était plus, elle aperçut un objet métallique, elle s’approcha un peu plus.

Elle y trouva derrière Achy, ancrée dans le mur, dans un petit creux, une minuscule clef argentée.

vendredi 29 juillet 2011

Elle

Il a fallu un énième clash pour que je décide de dire STOP.
Un stop de moi.
Et la maintenant, juste une envie de hurler, juste ça, pour ne pas tuer.
Parce que tu es tuante.
Meurtrie, tu es, aussi, mais ça, ce n’est pas de mon ressort.
Trop d’œufs dans mon panier. Trop d’œufs que tu as mis dans mon panier.
Tes rôles inversés. Tes tristesses malsaines.
Les consignes.
Et tu as été la pire de celles que j’ai pu m’imposer, de consigne.
Une vie vache, mais une vie que je ne veux pas m’infliger par pitié pour ton ratage névrotique.
Parce-que oui, les névrosés, et parce-que j’en suis une, j’aime ça.
Mais pas les névrosés nocifs. Pas les névrosés ratés.
Ravage névrotique.
Je n’oublierais pas.
Le poison que tu peux être.
Je n’oublierais pas, celle que j’aurais pu être.
Je ne n’oublierais pas, celle que tu étais.
Et celle que tu es devenue.
Merci de l’inspiration que tu as su m’imposer à ton insu.
Tu ne sauras donc jamais à quel point.
A quel point.
Tu m’auras inspirée.

E.E

jeudi 4 novembre 2010

Mon art

A trente ans sonnera le glas.
Il est tard dans mon lit, quand je songe à demain.
Une soudaine envie du cassoulet en boite qui traîne dans le meuble depuis X temps.
Non, juste de la saucisse en réalité.
Ou plutôt le quart de saucisse que pourrait bien contenir cette boite.
Petite.
La boite.
Mais suffisante.
Oui mais non, je ne me taperais pas un cassoulet à cette heure de la nuit.
Tant pis alors, je continue d’écrire dans ma tête. Encore un peu.

Deux ans que j’ai peur de mal vieillir, et que je refuse d’être heureuse en ce jour con a souhait, que je refuse de recevoir ces messages débiles, que je ne réponds pas au téléphone et que toute la journée je fais semblant d’emmerder la terre entière.
Je fais semblant oui.
Parce-qu’en réalité il y a quand même cette partie de moi, celle là, toute petite, et tout au fond , qui est heureuse de faire l’objet de « tant » d’attention.
Cette petite partie de moi qui à l’impression d’être quelqu’un, d’être aimée et d’exister.

Comme cette partie de moi, aussi, qui est heureuse quand on me relance gentiment.
« Alors Lola, a quand le prochain texte !? »
Le problème c’est que l’autre partie de moi, la plus visible, la carapace, se chie dessus devant une page blanche.
Comme si je ne savais plus écrire.
Et là, cette partie de moi a tendance à dire :
« Bande de connards, jsuis pas une machine ! Vous n’êtes pas à l’usine ! On n’appuie pas sur un bouton et hop ! Voilà un texte ! Et je ne suis pas une poule non plus ! Je n’ ponds pas des œufs gros calibre à la demande ! »

C’est là que je me rend compte que je suis loin de pouvoir pondre (justement, car au final, il s’agit un peu de ça qu’on parle, de mettre bas, de mettre au monde, d’accoucher, un texte.) aussi facilement que je l aimerais. (Oui, parce qu’avant toute chose, moi aussi, j’aimerais pondre, à nouveau.)
Je suis loin d’avoir tout compris à ce rôle de l’écrivain.
Je suis loin d’en être un.
Je n’ai pas confiance en moi, et j’ai peur d’en trouver définitivement l’inspiration.
Complexe, contradictoire.
Oui.
Mais une chose est sûre, c’est mon art à moi, c’est mon don.
Et j’en suis fière.
Et non je ne dirais pas non plus « écrivaine », c’est franchement pas joli, et à la lecture, et à la sonorité. (Et puis, la bataille des féministes c’était pour nos mères, moi je dis merci pour tout, maintenant je suis libre de choisir (d’ailleurs je choisis le Mâââââle) et à bientôt.)

Et finalement, à trente ans sonnera le Gong.
Je vieillirais bien.

vendredi 23 juillet 2010

Cyprine

Je quittais l’hôpital du centre après avoir quitté ma mère, la laissant mourir de sa cirrhose dans sa chambre morbide et glauque.
Hors de question de l’accompagner dans ses dernières heures. De la supporter une fois de plus dans sa connerie. C’était la fin. Elle le savait, je le savais, nous le savions. Et c’était le jeu. Et c’était ainsi. Mon dernier effort a été de lui dire au revoir. L’avant dernier a été de la laisser dans sa merde après avoir tant de fois essayé de l’aider, en vain. J’avais choisi le chemin de ma vie, pas de la sienne.
Je rentrais chez moi, vide. Vide de sentiments, de sensations, d’humeur. Vide, enfin, d’elle.
Ces dernières heures là, ces dernières heures de sa vie, auraient du être pour moi « la libération ». Rien de tout cela. J’étais vide.
Ça y’est.

Je suis née en été, en juin. Ma mère aussi, et la mère de ma mère également.
Ma grand-mère est morte un mois de juin, ma mère s’apprêtait à partir aussi à cette période.
Il faisait chaud et lourd.
Un soleil majestueux.
Presque un tapis rouge déroulé pour l’occasion.
Coutumière, l’occasion.
Le soleil qui nous a toutes fait naître, se présente pour nous achever. Enfin, pour elles. Moi, mon heure n’est pas encore arrivée. Ce sera pour un autre mois de Juin.

Je suis arrivée devant la porte de mon immeuble, j’ai pianoté le code de la porte d’entrée, j’ai traversé le hall, monté l’étage, glissé la clef dans la serrure, tourné la poignée, ouvert la porte de mon humble demeure, et dans l’entrée de l’appartement, dans mon modeste couloir, j’ai eu le choix entre la gauche et la droite.
La gauche me menant directement au salon et la droite me menant à la cuisine.
J’optais pour la droite.
D’un geste mécanique je sortis une bouteille de vin rouge qu’une amie avait amené un de ces soirs ou tout le monde ramène quelque chose et ou on se retrouve avec plus d’alcool que de raison.
Un Bordeaux 2005, élu produit du palais. Je n’aimais pas le bordeaux.
Pourtant j ai débouché la bouteille, et par habitude, j’amenais mon nez au goulot pour vérification odorante. Il s’en est échappé un souvenir d’antan, un souvenir pourtant jamais vécu. J’ai ensuite naturellement dirigé mon regard vers la vieille bonnetière en bois à côté de l’évier, le nez toujours au goulot de la bouteille, continuant d’humer. Une sensation d’ancien temps, de bon vin et de bon meuble en bois fait maison. Une odeur de vieille baraque de campagne, celles la même qui bercent un jour ou l’autre notre enfance.
Une odeur de baraque qui sent le grand père et la grand-mère. Qui sent le jardin, la cuisine, la guerre, la vie.
Une gorgée.
Doux nectar.
J’en fus agréablement surprise.
Puis un besoin vital d’appeler Pedro. Un ami amant.
Bon ami quand il faut, et bon amant quand les jours comme celui-ci sont trop fades.
Il serait resté juste un ami s’il n’avait pas été si bon amant, mais ne deviendra jamais plus qu’un amant.
Je tenais trop à ma liberté, et ma solitude intempestive ne pouvait donner libre accès à une relation sérieuse.
Évidemment Pedro répondit favorablement à notre code :
-« Allo ? »
-« C’est moi. J’ai perdu les eaux, ramènes ton éponge. »
Il est arrivé et je ne lui ai rien proposé à boire, j’étouffais trop de la journée et il me fallait un bol de jouissance.
Il m’a prise, là, dans le salon, entre la bibliothèque et le bureau.
J’étais silencieusement excitée, il faisait chaud, le soleil frôlait nos corps. Il me pénétrait avec violence, et passion.
Il transpirait.
Je transpirais moi aussi, comme jamais.
J’ai dégouliné de cyprine, de sueur.
J ‘ai eu l’impression de suer tout l’alcool que ma mère ingurgitait depuis toutes ces années.
J ai eu l’impression d’évacuer toute sa saleté et son mal être, de me débarrasser d’une crasse, d’une tache trop longtemps soudé à mon âme.
J’ai jouis, enfin, comme jamais jusque là. Une libération. Un flot de liberté. Des ailes à mon corps, à mon moi.
J’ai jouis d’une seconde vie, j’ai jouis d’une renaissance. Enfin.

E.E